[LingSynI] LROMB104 (J. GIOT)

Il y a amalgame entre deux phrases ("le toit l'est" et "il est pourri" par exemple). Quand tu dis "le toit est pourri", le verbe est le pivot de ces deux phrases. Le sujet s'accorde avec le verbe, et l'attribut avec le verbe également. L'accord entre le sujet et l'attribut est donc indirect (par l'intermédiaire du verbe)

et alors dernière petite question à laquelle je n'arrive pas à répondre

15) Exposez le jugement de grammaticalité: qu'est-il et que n'est-il pas ?

promis après j'arrête parce que le reste ça va

au fait merci Marie B ;D

Le jugement de grammaticalité c'est de savoir s'il est grammaticalement correct. On ne s'occupe pas du sens, du jugement d'esthétique ou de l'acceptabilité sociale

EDIT : En passant, bonne m..... à tous . Que la chance soit avec nous (et que la phonétique n'y soit pas ^^)

Merci et bonne Merde à tous hein!

Petite précision : le jugement de grammaticalité, c'est notre capacité à tous de juger si un énoncé est grammatical ou pas. Nous ne possédons pas tous la même (c'est pour ça que, par exemple "il n'est pas venu à cause qu'il était malade" pourra sembler faux pour certains et juste pour d'autres).
Il ne faut pas confondre avec la loi grammaticale qui se base sur des règles formelles en-dehors de toute acceptabilité sociale, de la facilité de prononciation, d'écriture etc.

Je relance un peu le sujet! ^^
Voilà, je dois repasser l'examen de janvier en juin, est-ce qu'il y en qui aurait fait une synthèse ou autre (syllabus pirate par exemple) qui pourrait m'aider? (notamment sur la phonétique, car comme c'est le prof qui fait l'examen, on ne sait jamais qu'il mette ça!)

Merci d'avance!

C'est Sinte & Giot qui font l'examen. Les questions sont déjà prêtes, ils ont fait ça avant le départ de Sinte. (Et j'ai pas de synthèse, ni de syllabus.)

Ah c'est vrai? ouch si il y a Sinte en plus, ça risque de faire mal! lol
Merci de l'info!

Il y a un syllabus pirate assez bien fait ici quelque part
Il reprend tout le cours de Giot sans les schémas, si ma mémoire est bonne.. Tu en trouveras aussi un mettant en parallèle les deux cours mais il s'arrête à la morphologie.
Je te laisse fouiller et regarder ce qui te convient le mieux, s'ils ne sont pas complets, ils pourront quand même t'éclairer ou t'aider à compléter tes notes

Ah d'accord, merci Teldou!

Avec plaisir

Teldou a écrit:

Il y a un syllabus pirate assez bien fait ici quelque part
Il reprend tout le cours de Giot sans les schémas, si ma mémoire est bonne.. Tu en trouveras aussi un mettant en parallèle les deux cours mais il s'arrête à la morphologie.
Je te laisse fouiller et regarder ce qui te convient le mieux, s'ils ne sont pas complets, ils pourront quand même t'éclairer ou t'aider à compléter tes notes

Il est dans ce sujet-ci où un autre? Car j'ai fait toutes les pages, mais je ne l'ai pas trouvé! =/

Moi je l'ai trouvé mais je ne sais plus où il se trouve. Je vais essayer de rechercher un peu ça.

Yes trouvé

ici

Excusez-moi, quelqu’un pourrait-il me donner des exemples en syntaxe pour les figures de la dénotation ? Autant pour la morphologie cela me paraît évident, pour la syntaxe cela me semble obscur et… je ne trouve pas de réponse dans mon cours. Merci d’avance.

En syntaxe il n'y a que l'homophonie et l'allomorphisme.

"Il est a l'agonie" --> a l'agonie il l'est (relation attribut)
" Il est a l'hotel" --> a l'hotel il y est (relation prépositionnelle)

Ca c'est l'homophonie



"Elle est malade" --> Malade elle l'est (attribut)
"Elle est sans courage" --> Sans courage, elle l'est (attribut)

Ces deux énoncés sont différents d'un point de vue formel (niveau des indices) mais ont la même relation syntaxique.. (allomorphisme)

Ah ? … Ah ben d’accord ! … Tout simplement, simplement ! … Encore, encore merci… Beaucoup ! … C’la dit… J’ suis tombé… sur un bouquin de… Giot (entre autres) ! … Encore merci… Et… à ce moment-là… Je tombe, j’suis tombé… sur une phrase, deux phrases… plus encore, des tas de phrases… : « L’amalgame [ce qui a l’air d’être — est — la même chose que l’imbrication, au vu des exemples et de sa place au sein du système des figures de la dénotation] existe aussi au sein du matériel syntaxique, lorsqu’un même matériau entre à la fois dans une pluralité de rapports syntaxiques. Le “pronom relatif” du français fournit un exemple très clair de ce type d’amalgame, communément appelé “cumul”. [... et cetera desunt] »… Pour les autres figures… eh bien… Aucun exemple en syntaxe, … dans ce livre… J’ n’en vois pas, … du moins ! … Encore merci ! … Merci. Il est passé minuit lors.

Il semble que, cette année, Aurélie Sinte ait dit (c’est ce qui est écrit dans mes notes ; je suis enfin retombé dessus) que les quatre figures de la dénotation apparaissaient également en syntaxe (et pas seulement en morphologie). Mais pour le marquage discontinu, je cherche toujours. Je serais en réalité tenté de dire qu’il y a marquage discontinu dans toute relation syntaxique : un même syntagme (une valeur sémique) est marqué par plusieurs contraintes ou restrictions (plusieurs marques).

J'ai du mal a croire qu'elle change sa matière d'année en année.. --'

M'enfin, après tout, c'est toi qui passe l'examen, fais comme tu le sens!

Je vois que ça rame ici donc je vais (essayer de) jouer les vétérans en rassemblant des souvenirs :

En gros, il ne faut pas tenter de faire correspondre le concept de dénotation avec les opérations "morphologie/syntaxe" : la dénotation est supposée exprimer l'attestation de la structure de la face signifiante dans celle de la face signifiée et vice-versa ( des "matériaux" mis en relation avec des sèmes) et non pas l'interaction des axes à l'intérieur d'une même face (syntaxe VS morpho).

Et donc en clair, oui, tu pourrais évidemment trouver et justifier les 4 figures de la dénot' tant dans la syntaxe que la morpho, mais comme ça n'a "rien à voir", évite de mélanger ces notions dans ta réponse si ça ne t'est pas demandé ... utilise plutôt le jargon neutre de "logique d'analyse qualitative" pour évoquer allomorphie et homophonie contre "analyse quantitative" pour imbrication et marquage discontinu.

Ceci n'est pas parole de linguiste, précisons que les chances que je n'aie toujours rien compris à ce système extraordinairement intuitif sont de 35 %.

Bien sûr, bien-sûr (il est vrai que j’ai — intuitivement — tendance à confondre les oppositions entre syntaxe et morphologie et entre valeur et marque — aucun rapport pourtant) ; je trouve seulement dommage qu’un modèle qui s’applique avec brio à la morphologie ait des difficultés avec la syntaxe. Autant dire dans ce cas que la dénotation et ses figures sont un phénomène propre à la syntaxe : ce serait par ailleurs — faux. Merci (en tout cas) pour vos réponses (et bons examens si vous en avez encore).

C'est de l'allomorphie puisque cheval et chevaux sont en soi, un même mot, ils se rapportent tout les deux au lexème "cheval", ils ont la même valeur. Ils sont également attestés par des indices différents : "al" & "aux" => indices différents pour une même valeur = allomorphie

Ce dernier message semble répondre à une discussion présente sur la première page de ce fil.